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Nos délires schizo-maniaco-psychotiques
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30 septembre 2007

Bon, et maintenant, qu'est-ce qu'on fait?

Coucou c'est Mary!

Eh oui, encore moi, après la petite critique côté cour, me voici prête à déblogger un max (si, si, je vous jure que ça risque d'être du grand n'importe quoi, ce message!).

Parce que vous avez sans doute entendu, comme moi, aujourd'hui. L'explorateur a rendu son casque et sa lampe au roi, il a terminé la spéléo d'exploration de la situation politique belge. En tout cas officiellement. Car même s'il semble bien parti pour rester... dans l'ombre, officiellement, relais repassé à Yves Leterme, et il remet ça comme formateur (snif, c'est pas une nouvelle fonction... Enfin espérons qu'à défaut d'un nouveau terme, on aura droit à un Leterme nouveau?)
En tout cas il semble avoir compris une chose, c'est que les grande déclarations et la 'tragification' (ou tragédisation?) de la situation, ça n'améliore pas le climat. Donc... Motus et bouche cousue, discrétion désormais? A voir...

En tout cas, on est donc parti pour encore au moins un mois de travaux. Et ça ne s'annonce toujours pas simple. Car s'il parait qu'on est sortis de la crise, le nouveau gouvernement, ce n'est pas pour tout de suite. Donc ... on attend ('que le monde change', comme celle de JJG).
On commencerait même tout doucement à en avoir un peu marre, ou à s'impatienter...

Alors? Ben, en attendant, j'ai envie de me livrer à un petit exercice de créativité! Eh oui, y'a longtemps que j'en fais plus, ça me manque. Alors plutôt que d'imaginer 15 améliorations innovantes et farfelues pour un parapluie, ou des manières différentes de réaliser un lit... je me suis amusée à imaginer 10 manières de 'motiver' nos politiciens à sortir de la crise, et/ou solutions possibles pour débloquer tout ça (je n'ai pas fait des comptes séparés, certaines solutions devraient simplement les motiver à se creuser les méninges et à faire des concessions, d'autres, leur éviter de devoir faire des concessions).
Bien sûr, je n'ai pas fait dans le réalisme, si j'avais une solution miracle, y'a longtemps que j'aurais été sonner chez Albert pour lui proposer mon aide :-)
Mais je me suis quand même interdite toute solution 'fantastique'... Donc pas de baguette magique ou de claquements de doigts. Pour le reste, c'est du farfelu, un peu, beaucoup ou passionnément.
Mais c'est amusant, puis autant éviter de tomber dans la morosité
Allez, go!

1. Puisque l'argent est parait-il le nerf de la guerre... et en considérant qu'un délai de 100 jours aurait été un maximum raisonnable pour former un gouvernement... je propose de réclamer une pénalité de 500 Euros par négociateur et par jour supplémentaire pris au delà de 100 jours, et ce jusqu'à la formation d'un gouvernement. Cet argent servira à réaliser un projet qui soit utile à tous les Belges! (je ne sais pas encore quoi vu que je ne veux pas pronostiquer sur le montant final!). En tout cas...  Ils sont combien de négociateurs, officiellement? 4 par parti? ça fait 16 * 12 jours déjà jusqu'à aujourd'hui... Ils nous doivent déjà 96.000 Euros, ça va, non?

2. Autre moyen de les motiver à se grouiller un peu pour mettre leurs egos au placard et avancer vers un compromis... Chaque parti autour de la table des négociations recevra un handicap, une pénalité pour les prochaines élections. Chaque jour de blocage supplémentaire, -15.000 voix pour chaque parti de l'orange bleue aux prochaines élections! (et on s'en fout si ce sont des régionales, c'est eux qui ont commencé à tout mélanger et à se mettre en campagne dès la fin de l'échéance fédérale). Et bien sûr, pour les partis en cartel, c'est cumulatif, donc -30.000 voix pour le CD&V-NVa, -45.000 pour le MR-FDF-MCC. Bien sûr l'abandon d'un partenaire de cartel supprime toutes les pénalités qui lui étaient liées.
Ah oui, je vais être sympa, si la casse devient trop grande, un parti peut se retirer et céder la place à un autre, moyennant (quand même) une pénalité de rupture de 75.000 voix (ben quand même, faut pas les encourager à fuir leurs responsabilités quand même!)

3. A l'heure où la téléréalité n'a pas encore disparu de nos écrans, on peut lancer aussi un politic-story. On installe des caméras et des micros dans le futur lieu secret de négociations (comment ça, une contradiction dans ce qui précède?), on lance un llive 22h/24, on trouve quelques journalistes pour une quotidienne et un prime tous les vendredis, et chaque semaine, les journalistes en questions (des francophones et néerlandophones, bien sûr!) nominent les 3 moins bons négociateurs, et le public en sauve un en votant par SMS, les négociateurs en sauvent un autre, et le perdant est éliminé. Lorsqu'un parti n'a plus de négociateurs, il est éliminé de la table des négociations.
Chaque semaine, les candidats doivent absolument se mettre d'accord sur un point, qui sera bétonné dans le futur accord de gouvernement. A eux de bien le choisir et de discuter les compromis sur la semaine.
Le dernier négociateur (ou la dernière négociatrice) qui reste, gagne le poste de Premier Ministre et le droit de nommer les autres ministres. Et de solutionner à sa manière tous les points qui n'auront pas été résolus lors des semaines précédentes. Mais par contre il lui sera interdit de changer la coalition et de toucher aux points votés chaque semaine. Donc on part d'office sur l'orange bleue (oui, ouvrir la possibilité aux téléspectateurs d'ajouter d'autres partis, c'est trop dangereux, on risque de trouver le VB ou Dedecker...)

4. On tourne la saga de l'été prochain avec les négociateurs. On la baptise "Les mystères de la prophétie de la rue de la Loi", et on se contente de filmer les négociateurs dans leurs errances quotidiennes. De l'action, des déclarations choc, des tensions, des crises, du secret, des non-dits, des courses poursuites, de l'amour (euh?), de la haine, des soupçons, de la suspicion, des dénonciations, du suspence, de l'absurde... Tous les ingrédients sont là pour ce genre de séries codifiées, non?
Avec un peu de chance, dès qu'ils verront les premières images, nos négociateurs se trouveront tellement ridicules et auront tellement honte qu'ils se décideront à grandir un peu...

5. On réalise un grand quizz sur la Belgique, son histoire, son hymne national, ses spécialités locales, ses cultures, son terroir, bref, un Trivial Poursuit géant avec des questions sur notre petit pays. Chaque parti qui le souhaite (sauf les séparatistes, cela va de soi!) peut participer. Tous les partis candidats reçoivent un formulaire et disposent du même temps pour y répondre. Ils ont le droit d'être 5 par équipe, quand même, on ne va pas mettre tout sur les épaules d'un seul représentant!
Le parti qui réalise le meilleur score gagne le lead pour former le gouvernement, le droit de choisir ses partenaires, et de poser 3 priorités qui seront non discutables pour le prochain gouvernement (attention, 'une réforme de l'état' ne constitue pas une priorité, il faut descendre à une niveau de granularité beaucoup plus fin, genre 'régionaliser tel point particulier du code de la route, par exemple... Ah ben oui faut faire des choix dans la vie!)

6. Dans le même genre... on part de la coalition orange bleue actuelle, et on fait une grande course d'orientation. On constitue 4 équipes, chacune contenant un représentant de chaque parti de l'orange bleue. Attention, contraintes supplémentaires, Didier Reynders et Joëlle Milquet devront se trouver dans la même équipe, Bart de Wever et Olivier Maingain, aussi.
Chaque équipe est lachée en aveugle dans un pays voisin de la Belgique (France, Luxembourg, Pays-Bas ou Allemagne, on va pas leur faire traverser la Manche quand même), et dispose d'une boussole et de 5 Euros. But du jeu? Ramener un Manneken pis miniature, un paquet de frites, un coq et un lion en peluche, et rejoindre le 16 Rue de la Loi, le plus rapidement possible. L'équipe gagnante ne gagne rien de particulier, mais au moins, ça devrait les resouder un peu? Ah oui, pour corser le jeu, on peu aussi imaginer que chaque candidat possède un couteau... En espérant que ça ne se termine pas dans un bain de sang, bien sûr...

7. On décide une fois pour toutes que Flandre, Wallonie, Bruxelles, Région germanophone, ça n'existe plus. En tout cas pas en lien avec un territoire. Et on lance un vaste plan d'auto-détermination. Ce qui signifie que chaque Belge pourra donc choisir librement s'il décide d'appartenir à aucune, une ou plusieurs de ces identités. Et de voter dans les circonscriptions de son choix. Ainsi, par exemple, on pourra habiter à Bruxelles, se déclarer francophone, flamand, wallon, voter 3 fois pour des gens différents aux mêmes élections, et foutre un bordel maximum dans la politique. Et ce n'est pas tout, on pourra aussi choisir pour quelle(s) entité(s) on veut payer ses impôts (attention, Monaco ne fait pas partie de la liste, arrêtez de rêver!). Dans quelle langue on veut recevoir ses papiers officiels (liste exhaustive des langues parlées dans le monde, plus l'Esperanto, le Grec ancien, le Latin... Faut bien s'amuser un peu!).
Comme ça, plus besoin de nous ennuyer avec BHV, plus besoin de régionaliser l'impôt... Génial, non? :-)

8. On laisse faire le hasard. Pour le moment, ce sont les élections en Ukraine, vous avez entendu? Et comme par hasard, ils ont un parti bleu et un orange! Eh bien, selon les résultats, on décide que l'une de ces deux couleurs (celle quiaura gagne en Ukraine) pourra imposer ses vues aux autres dans le futur gouvernement. Et pour définir si ce sera la famille du nord ou du sud de cette couleur qui aura la main, on se base euh... sur le nombre de jours de pluie la semaine prochaine? Pair, au nord, impair, au sud?

9. On prend PS, SPa, Ecolo et Groen! comme arbitres. Chaque parti de l'orange bleue choisit celui de ces 4 autres partis qui va jouer avec lui. Ce parti externe désigne une mesure du programme du parti du futur gouvernement qui devra obligatoirement être appliquée, et une qui ne pourra en aucun cas l'être. Sur base de ça, on voit où on en est, s'il est possible de s'entendre sur le reste. Si pas, on trouve d'autres arbitres, par exemples, les syndicats CSC et FGTB, branches francophones et néerlandophones, et on recommence le même jeu. Et ainsi de suite en changeant d'organismes arbitres. Et ainsi on aura le 1er programme gouvernemental collégial de l'histoire du pays!

10. On décide de revoir complètement le pays. On garde un niveau fédéral pour le fun et pour l'interface avec l'Europe, et on ne régionalise pas, on communise. C'est-à-dire qu'on descend tous les pouvoirs au niveau des communes. Chaque commune pourra donc décider de toutes les politiques, des soins de santé aux impôts, en passant par la manière de lutter contre le chômage ou celle d'obtenir la 'nationalité communale'. On autorise quand même les communes à se regrouper entre elles si elles le souhaitent. De plus, grâce au jumelage avec d'autres communes étrangères, les pays où se trouvent ces communes jumelées ont un droit d'intervention dans la popotte de nos communes belges. Et Zazie a le droit d'acheter des rues (de la Paix) pour y mettre des hôtels.
Au bout de quelques mois de ce big Monopoly, on voit qu'on arrive à rien, et on scinde définitivement tout. On rattache Bruxelles au Luxembourg, à la Suisse et à Monaco, on rattache la Wallonie au Québec, et la Flandre à la mer du Nord... En attendant qu'elle monte, bien sûr! :-)

Et voilà! Elles sont pas bien mes solutions?
Si vous voulez y réagir... ou que vous avez d'autres idées créatives à proposer, n'hésitez pas!

Mary

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